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Faire face aux éditions déficitaires

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Pauline Ruby

Incertitudes et protocoles sanitaires fluctuants ont eu un impact sur la billetterie et les coûts d’organisation des festivals.

Comme d’autres festivals annulés en 2020, Europavox (Clermont-Ferrand) avait décidé d’avoir lieu cette année. L’un des premiers festivals de l’été avait modifié sa configuration, en tenant compte notamment des annonces du ministère de la Culture de février : des événements pourraient avoir lieu en extérieur avec au maximum 5 000 spectateurs assis et distanciés. Europavox avait donc choisi d’investir le stade Marcel-Michelin et d’accueillir 5 000 personnes par jour du 25 au 27 juin, contre 15 000 dans le monde d’avant… François Missonnier, directeur d’Europavox, expose : « Mécaniquement, réduire les jauges impacte les recettes, mais aussi l’implication des partenaires sur un événement qui accueille moins de public. Dans le même temps, il a fallu aménager le stade, notamment couvrir la pelouse, et engager des dépenses pour le protocole sanitaire. Nous avons réuni 9 000 spectateurs en trois jours. » Concrètement, beaucoup de personnes ont craint de ne pouvoir ni boire une bière ni manger un sandwich ou ne pas pouvoir se lever. Europavox s’est retrouvé pris entre le marteau et l’enclume, entre les règles du ministère de la Culture et l’obligation de présenter un pass sanitaire pour tout événement de plus de 1 000 personnes, puis l’annonce du calendrier du déconfinement, avec la fin de la distanciation et du couvre-feu… au 30 juin, après le festival. 

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Par Nicolas Dambre

Légende photo : Pauline Ruby, coordinatrice de Terres de Son

Crédit photo : D. R.

Faire l’impasse sur l’international ?

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David Bobée

Si le contexte actuel peut inciter à réduire la part des productions internationales dans les programmations, un tel choix n’est pas sans conséquences.  

Cette saison encore, la pandémie promet de perturber les déplacements d’artistes étrangers et donc leur présence sur les scènes françaises. « En consultant quelques brochures, j’ai le sentiment que moins de spectacles internationaux y figurent », concède Valérie Baran, directrice du Tangram, scène nationale d’Évreux-Louviers. Il est en effet compréhensible que des directeurs de lieux, déjà privés de visibilité sur la saison 2021-2022, hésitent à prendre un risque supplémentaire en étant soumis à une évolution de la crise sanitaire variable selon les pays et les mesures gouvernementales qui y sont prises. À les considérer de plus près, ces aléas – de toute façon constants depuis un an et demi – doivent sans doute être relativisés au regard des enjeux liés à une programmation internationale. « Il me paraît essentiel de nous confronter à la parole d’artistes d’horizons et de cultures différents, de rester connectés au monde dans son ensemble », fait valoir Valérie Baran, qui continuera de respecter les mêmes équilibres (un tiers de productions régionales, un tiers de nationales et un tiers d’internationales) et accueillera des créateurs originaires d’Europe, du Québec, de la Chine et même d’Afrique. 

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : David Bobée, directeur du Théâtre du Nord, Centre dramatique national Lille-Tourcoing

Crédit photo : Arnaud Bertereau

Jeunes compagnies, l'urgence de soutiens

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Émilie Beauvais

Les jeunes compagnies, peu structurées administrativement, sont les premières à sentir les effets de la crise. L'écoute et le soutien des producteurs et diffuseurs leur est plus que jamais nécessaire.

Dans le off du Festival d’Avignon, en juillet dernier, les conséquences de l’embouteillage de programmation suscitaient toujours de vives inquiétudes, notamment pour les jeunes artistes. Des compagnies peu connues à celles déjà remarquées par l’institution à la suite d’un spectacle, la problématique de leur visibilité est d’autant plus complexe qu’elles ne disposent pas encore d’une assise financière suffisante pour se structurer administrativement. Quelques artistes interrogés autour de théâtres repérés du Off comme la Manufacture ou le Train bleu reconnaissent les difficultés à gérer de front création et gestion des tâches administratives. Le concept d’émergence ne sera pas employé ici tant il englobe des réalités diverses, de compagnies pas encore connues à d’autres qui ont déjà fait leurs preuves comme la compagnie Supernovae, basée à Tours. Ses codirecteurs artistiques, Émilie Beauvais et Matthieu Desbordes, ne sont pas novices. Elle est diplômée de l’école de la Comédie de Saint-Étienne depuis 2002 et exerce comme comédienne auprès de metteurs en scène comme Bruno Gélin ou Pierre Maillet. Elle est également professeure au conservatoire de Nantes et dramaturge. Lui, est musicien depuis 15 ans, et travaille notamment pour le théâtre. La compagnie a été créée en 2011. 

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Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Émilie Beauvais, codirectrice artistique de la compagnie Supernovae

Crédit photo : Marie Pétry

La diversité, à petits pas

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Séverine Coulon

Si, sur les plateaux, les artistes commencent à s’emparer des questions touchant à la diversité, force est de constater que la profession reste encore à la traîne.

En 2015, le collectif Décoloniser les arts plaçait la question de la représentation des minorités sur le devant de la scène, dénonçant le racisme structurel en France qui limite les possibilités de rôles pour les acteurs, et empêche les personnes non blanches d’accéder à des postes de responsabilité et de direction dans les institutions publiques. Un coup de projecteur alimenté par un livre (Décolonisons les arts !, Arche éditeur, 2018) avec une quinzaine d’artistes mais aussi par le volontarisme affiché d’un David Bobée qui questionnait, au CDN de Normandie-Rouen, « la pertinence dramaturgique de chaque distribution entièrement blanche des équipes venant me proposer son projet. Au début, ils écarquillaient les yeux, totalement désarçonnés, avant que cette idée ne fasse son chemin ». Un militantisme qu’il poursuit aujourd’hui au Théâtre du Nord avec une première saison totalement paritaire. Une rareté, même en 2021.

Flagrant dans le jeune public 
Tournant énormément dans le réseau du théâtre jeune public, la metteuse en scène Séverine Coulon n’a « pu que constater, en jouant des centaines de dates, notamment dans les écoles, que nous sommes tous Blancs à raconter le monde à des enfants qui, eux, ne le sont pas. Un constat moins flagrant dans le théâtre “pour adultes” dont le public demeure majoritairement blanc ». 

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Par Thomas Flagel

Légende photo : Séverine Coulon, metteuse en scène

Crédit photo : Laurent Guizard

Festivals : l’été de tous les contrastes

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Festival de Rocamadour

Impossible de dresser un bilan clair et homogène de cet été 2021 qui aura été marqué par des fortunes diverses pour les festivals.

Il y eut d’abord, dès le printemps une longue liste d’annulations, émanant pour la plupart des mastodontes du circuit. Le Main Square Festival, le Hellfest, les Eurockéennes, Rock en Seine, We love Green, Lollapalooza… Les jauges réduites, l’incertitude permanente et l’impossibilité de tenir un modèle économique complexe auront eu raison de leurs espoirs, laissant un grand vide dans l’été des festivals. Papillons de nuit a bien essayé de tenir ses engagements à honorer une nouvelle édition, mais renonçait un moins avant son lancement... Parmi les très gros, il y a ceux qui ont pu maintenir une édition quasi normale, comme le Festival d’Avignon, qui n’a compté que deux défections parmi les équipes artistiques de sa programmation (l’une venait de Grèce, l’autre d’Afrique du Sud). Pour 45 spectacles maintenus, ce sont environ 102 000 billets qui ont été vendus (sur les 112 000 proposés). De l’avis d’Olivier Py, l’obligation du contrôle du pass sanitaire pour les lieux de culture regroupant plus de 50 personnes, au 21 juillet n’a eu que très peu d’incidence : « Ce changement ne nous a pas aidés. Il a fallu déployer de nouvelles équipes pour le contrôle à l'entrée des théâtres. Mais ça s'est mis en place dans le calme et sans perte de spectateurs. » Et un festival « sans baisse de recettes », selon les termes de son directeur. Le Off affiche une fréquentation plutôt bonne avec 75 000 places au lieu de 97 000 en 2019 (avec 1 070 spectacles au lieu de 1 590), mais la présence des professionnels a été bien amputée avec 2 000 pros contre 3 250.

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Par Cyrille Planson

Légende photo : Au Festival de Rocamadour

Crédit photo : D. R.

Pass sanitaire : un principe, des résistances

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David Chauvet

L’obligation de pass sanitaire a des conséquences pour les salles de spectacles. Un casse-tête en interne et dans la relation aux publics.

Chaque maillon de la chaîne du spectacle est concerné. Mais tous n’ont  pas la même latitude dans le respect des normes sanitaires.

Lieux : des situations variables
Tous les employés au contact des usagers au sein des établissements recevant du public (ERP) sont tenus de présenter un pass sanitaire pour pouvoir y travailler, à quelques exceptions près (professionnels de l’éducation populaire travaillant à l’école, enseignants…). Cette obligation est valable, au moins, jusqu’au 15 novembre. Échappent donc à cette obligation les personnes qui ne sont enaucun cas en contact avec le public. « C’est l’ERP qui détermine l’obligation du pass, témoigne Gurval Réto, le directeur du THV, à Saint- Barthélemy- d’Anjou (49). Dans une équipe comme la nôtre – 9 personnes – chacun est à un moment ou un autre en contact avec le public parce que présent à l’accueil ou en salle. Même les régisseurs qui sont aussi SSIAP [Service de sécurité incendie et d’assistance à personne, NDLR] et parce que la régie est en salle. Je n’ai obligé personne mais tous les personnels sont à jour de leur pass pour la première représentation au théâtre. » 

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Par Cyrille Planson

Légende photo : David Chauvet, directeur-adjoint de la Garance, scène nationale de Cavaillon (84)

Crédit photo : D. R.
 

Une reprise au long cours

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Lionel Bidabé

Tous les acteurs du spectacle vivant ne sont pas égaux face à une reprise encore incertaine.
Les enjeux sont considérables sur les premières semaines de cette nouvelle saison.

1- Des équipes artistiques aux fortunes diverses
Le festival d’Avignon Off, avec son millier de projets, a été une bouffée d’oxygène pour beaucoup. Il reste que les situations individuelles sont des plus disparates. Certains ont joué beaucoup (les artistes « jeune public », ceux qui étaient dans le Off…) et d’autres presque pas ou très peu. C’est le cas, notamment, dans le secteur musical, faute de festivals. Pour les compagnies en émergence, c’est « le doute, la crainte d’être “invisibilisés”, de ne jamais entrer dans les radars », observe la jeune metteuse en scène Mélicia Baussan. « Les jeunes comédiens ont pris un vrai coup au moral, témoigne Marc Sussi, le directeur du jeune théâtre national (JTN), qui les accompagne dans leur insertion professionnelle à la sortie du TNS et du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Au-delà des reports et des annulations, il y a chez ceux des promotions 2020 et 2021, la crainte d’être bientôt dépassé par ceux qui sortiront des écoles au printemps prochain sans avoir pu montrer ce qu’ils savent faire. » Une année d’accompagnement supplémentaire a été ajoutée dans le dispositif du JTN. D’autres, pourtant bien plus aguerris, comme Jean-Pierre Dulin (compagnie Tafftas), s’interrogent. Au début de l’été, pas de date ou presque pour la saison prochaine, sur un projet créé juste avant la crise Covid. « J’ai bien un projet de création. Mais est-ce que je serai encore artiste à ce moment-là, si je ne peux plus tourner ? ». 

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Par Cyrille Planson

Légende photo : Lionel Bidabé, tourneur Le Mur du songe.

Crédit photo : Stéphane Kerrad

Étude : radiographie des festivals d’est en ouest

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graphique France Festivals

Une cartographie a été présentée lors des états généraux des Festivals à Bourges le 28 juin dernier. Diligentée par France Festivals, focalisée sur trois régions test, la Bretagne, l’Île-de-France et le Grand-Est, elle a été réalisée, outre un questionnaire numérique via les réseaux sociaux, à travers la collecte d’informations provenant des fichiers issus des Drac et des collectivités territoriales, agrégées à d’autres issus des agences régionales, de collectifs de festivals et d’organismes de gestion collective.

En Bretagne, la cartographie fait ressortir une multiplication des événements de ce type à l’échelle du territoire, en particulier autour de la métropole rennaise et surtout à partir des années 2000, comparé à la situation qui prévalait avant 1980. Près de 600 festivals parsèment la Bretagne, contre un peu moins de 500 dans l’Est, mais les ressources de la population ne sont pas les mêmes et le territoire breton compte très peu de poches géographiques avec un niveau de vie médian de plus de 34 000 euros annuels. Le Grand-Est partage le même pourcentage de festivals dédiés à la musique que Paris et sa grande couronne élargie (42 %).

Mais au global, dans un contexte florissant pour les festivals de littérature, de cinéma et audiovisuel, d’arts visuels et numériques, le spectacle vivant ne pèse que 60 % dans la sphère francilienne contre encore 67 % dans l’Est. La cartographie permet d’identifier une véritable « festivalisation » du territoire national. Avec une explosion des manifestations d’avant-saison (du 1er janvier au 21 juin) et d’après-saison (5 septembre au 31 décembre). Même la Bretagne n’échappe pas à cette tendance, en particulier sur des agglomérations comme Rennes, Brest, Quimper ou Saint-Brieuc. Le territoire breton reste néanmoins celui où l’ancrage estival pour ce type d’événements fait de la résistance.

Nicolas Mollé

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°498

Source : France Festivals

Paris : ouverture de la Philharmonie des enfants

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La maquette du lieu

La Philharmonie des enfants, à Paris, ouvrira ses portes le 29 septembre. Cet espace dédié aux 4-10 ans est un concept unique au monde selon sa directrice générale, Mathilde Michel-Lambert : « Trente-deux installations, des stations de jeu, sont réparties en cinq univers thématiques. Les enfants les découvrent et les manipulent en autonomie, sans médiation. Cela afin d’être complémentaires des activités proposées par la Philharmonie : concerts, ateliers, contes… » Des instruments géants permettent, par exemple, aux enfants d’appréhender leurs différentes fonctionnalités, les jeunes visiteurs peuvent diriger virtuellement l’Orchestre de Paris grâce à la reconnaissance gestuelle développée par l’Ircam, ou encore jouer sur une mini-scène de rock. Le groupe Bayard Presse est l’un des principaux partenaires quant aux contenus éducatifs. Toutes les 20 minutes, une quarantaine d’enfants et accompagnants pourra accéder aux 1 000 m2 du bâtiment.

La Philharmonie des enfants devrait ouvrir sept jours sur sept au grand public et aux établissements scolaires, pour un plein tarif de 14 euros, 5 euros pour le champ social. « L’enjeu est important pour la Philharmonie puisque nous espérons tripler la fréquentation familiale pour atteindre 150 000 à 200 000 visiteurs par an, avec un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros », détaille Mathilde Michel-Lambert. Une SAS, filiale de la Philharmonie de Paris, avait été créée, avec notamment la Banque des territoires. État, Ville de Paris et Région Île-de-France ont chacun apporté une subvention de 600 000 euros. Le business plan prévoit la création d’un autre lieu sous licence de marque à l’international. Le projet porté par la Cité musicale de Metz est à l’arrêt après le changement de majorité municipale, mais un lieu pourrait voir le jour dans le Val-d’Oise.

Nicolas Dambre

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°498

Légende photo : La maquette du lieu

Crédit photo : D. R.

Le SNAM-CGT alerte sur la baisse de revenus des intermittents

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graphique snam-cgt

Une perte de revenu nette de 870 euros en moyenne sur l’année 2022 pour les musiciens. C’est le spectre qui plane sur ce secteur de l’intermittence, si l’on s’en tient à l’étude du SNAM-CGT menée auprès d’un échantillon de 506 participants du 3 juin 2021 au 20 juin 2021. Avec un volume d’emploi de 2021 qui va directement se répercuter sur le montant des allocations journalières de 2022, perpétuant les baisses de revenus sur au moins une année, deux pour ceux qui tomberont dans les fameux « filets de sécurité ».

Rappelons qu’au 31 décembre 2021, trois « filets » de ce type prendront le relais de l’année blanche : une extension de la période d’affiliation pour parvenir à rassembler les 507 heures nécessaires au maintien dans le régime d’assurance chômage, une « clause de rattrapage » moins exigeante et une allocation de professionnalisation et de solidarité (APS) pour ceux ne parvenant pas à réunir le nombre d’heures nécessaires à leur ré-inclusion dans l’intermittence. D’après la CGT, 73 % des personnes concernées auront effectué moins de 507 heures entre mars 2020 et décembre 2021. Pour ces artistes, en particulier ceux qui ont ouvert des droits début 2020, c’est la date de l’ancienne inscription au guichet qui déterminera leur prise en charge dans les « filets de sécurité » et donc une baisse de ressources avec même le risque d’un basculement vers le régime général.

Contrairement à ceux qui se sont inscrits au printemps ou à l’été 2019 qui pourront conserver une allocation journalière satisfaisante grâce aux mesures d’allongements de la période de recherche. La CGT regrette à ce propos que le très faible volume d’emploi de l’an dernier mette en péril les primo- entrants dans le régime de l’intermittence, ceux qui y ont mis un pied début 2021. Toujours selon l’étude, pour la période juin-août 2021, les individualités sondées avaient en moyenne prévu 124,7 heures de travail, volume amputé de plus de 50 % par rapport à 2019 (250,3 heures). Cette moyenne s’effondre en septembre-décembre 2021, presque divisée par quatre, pour atteindre un poussif total de 55 heures contre 213 heures en 2019. Le SNAM-CGT réclame « plus que jamais, une prolongation des droits jusqu’à un an après la reprise réelle et totale du travail » ainsi qu’un « plan de soutien ambitieux à l’emploi pour que cette reprise puisse enfin avoir lieu ».

Nicolas Mollé

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°498

Source : SNAM-CGT