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Le financement participatif

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Grégoire Harel

Au-delà du simple aspect financier, ce type de mécénat constitue un excellent moyen de tisser des liens forts avec les publics en les rendant acteurs de ses projets.

En plein essor, comme le confirme le « Baromètre 2023 du crowdfunding en France » publié par Financement participatif France (150 000 projets financés, 3 millions de donateurs, et 86 millions d’euros collectés pour le seul secteur culturel), le financement participatif n’est plus l’apanage des artistes ou des compagnies, mais séduit aussi désormais de grands établissements. En témoignent la campagne lancée récemment par l’Odéon – Théâtre de l’Europe et celles menées depuis cinq ans par l’Opéra-Comique pour son action d’éducation artistique et culturelle, « la Maîtrise populaire ». Confrontés à la fragilisation de leurs financements publics, les opérateurs culturels n’ont d’autre choix que de développer des ressources propres, grâce notamment au mécénat, dont le financement participatif est l’une des voies possibles. Une telle démarche ne s’improvise cependant pas, et répond à une stratégie précise. À la rencontre des donateurs Avant de déposer son projet sur une plateforme de crowdfunding, il convient de mobiliser de futurs donateurs. C’est pourquoi Grégoire Harel, directeur de Proarti (qui se définit avant tout comme un acteur culturel aidant les artistes à présenter leurs œuvres aux publics, dans le cadre de son fonds de dotation), milite pour que les lieux et les producteurs aient accès aux données des spectateurs. 

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : Grégoire Harel, directeur de Proarti 

Crédit photo : Julien Pebrel

Et si on passait aux repas vegés ?

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Coline Llobet

Souvent sous-estimée, la consommation de produits animaux a un fort impact sur l’environnement. Dans ce contexte, comment envisager le repas végétarien comme la nouvelle norme ?

L’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone nationale, soit le troisième poste d’émissions de gaz à effet de serre après le transport et le logement, selon le Commissariat général au développement durable. La consommation de viande représente la moitié de ces émissions, quasiment les trois quarts si on y ajoute poisson, œufs et produits laitiers. Afin de respecter les objectifs climatiques, une réduction importante de notre consommation paraît impérative. En s’appuyant sur l’expérience de deux lieux et d’une compagnie, quels sont les ingrédients pour opérer cette mutation ?

Un processus incrémental
Au Chabada, scène de musiques actuelles d’Angers, les repas carnés ont progressivement été remplacés : dans un premier temps, la moitié des repas préparés étaient végétariens, puis la salle a pris le parti de demander combien de personnes mangeaient de la viande. Depuis 2021, les 1 400 repas annuels sont végétariens par défaut et Julie Clément, chargée de production, le mentionne noir sur blanc – et même en gras souligné – sur son e-mail type aux équipes artistiques : « Le repas sera végétarien, merci de me prévenir si cela est problématique pour l’un d’entre vous. » « Au départ, on pensait qu’il y aurait de la contestation, mais cela s’est compté sur les doigts d’une main », raconte-t-elle. 

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Par Julie Haméon

Légende photo : Coline Llobet, cheffe cuisinière du Périscope (Lyon) 

Crédit photo : Paul Bourdrel

La certification A Greener Future

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Pieric Decaesteker

Accessible à tout type d’événement, cette démarche s’avère particulièrement structurante pour les équipes qui s’y engagent.

Créée en 2007 sur le territoire anglo-saxon avant de se développer dans une trentaine de pays, l’association A Greener Future (AGF) a accompagné, depuis, plus d’un millier d’événements – et récemment aussi des salles et des tourneurs – dans la réalisation de leurs objectifs d’écoresponsabilité et de développement durable ; en établissant des diagnostics globaux assortis de conseils, des audits ciblés sur certains postes ou un bilan carbone. Elle propose, par ailleurs, aux festivals de s’inscrire dans un processus de certification « A Greener Festival », d’une durée de six mois. « Il n’est pas nécessaire de compter plusieurs éditions à son actif. Nous collaborons avec tous les types d’événements, quels que soient leur taille et leur état d’avancement en matière environnementale », précise Pieric Decaesteker, représentant d’A Greener Future pour la France. Les motivations peuvent en effet être de natures différentes : certains auront besoin d’aide pour amorcer une démarche, quand d’autres solliciteront un regard extérieur, afin de la perfectionner.

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : Pieric Decaesteker, représentant d’A Greener Future pour la France 

Crédit photo : Eric Deguin

Handicap : quel accueil proposer ?

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Bianca Altazin

Il y a tout juste vingt ans, la « loi handicap » entrait en vigueur. Où en sont les structures culturelles aujourd’hui ?

Audiodescription, lunettes connectées, gilets vibrants, chansigne, traduction en LSF, de nombreuses adaptations sont proposées pour inviter les publics porteurs de handicap à pousser les portes des structures culturelles et qu’ils s’y sentent suffisamment bienvenues pour revenir. « Le champ d’amélioration est infini, témoigne Sung-Hee Hong, responsable du développement des publics au Théâtre du Châtelet. Notre objectif final est de ne plus parler de handicap au théâtre, que l’on puisse accueillir tout le monde, que tous les dispositifs soient disponibles sur toutes les représentations. » Marianne Bailly, chargée de médiation à l’Opéra Comique, en est convaincue : « L’accessibilité n’est plus un sujet à débattre dans nos établissements nationaux, mais nous pouvons toujours nous améliorer. »

Aujourd’hui, malgré beaucoup de bonne volonté et de sensibilisation, les salles, freinées par les finances, ne peuvent souvent proposer que quelques séances par an. « Rendre tous les spectacles totalement accessibles est aujourd’hui impossible à cause du manque à gagner sur la billetterie, pointe Sung-Hee Hong. C’est un coût que le Théâtre du Châtelet assume dans la mesure du possible, car nous avons une volonté d’accueillir tous les publics, mais nous nous appuyons beaucoup sur les mécènes. »

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Par Pauline Demange-Dilasser

Légende photo : Bianca Altazin, chargée des relations avec les publics à La Criée 

Crédit photo : D. R.

Proposer des billets suspendus

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Pierre Beffeyte

Cette pratique permet non seulement de toucher plus aisément des personnes en grande difficulté, mais aussi d’impliquer ses publics dans l’accessibilité de tous à la culture.

Le développement des publics faisant partie intégrante de leurs missions, les lieux mettent en œuvre de nombreuses actions, dont des billets à tarifs réduits. Aussi pertinente soit-elle, cette politique tarifaire comporte toutefois un angle mort : les publics en grande précarité, dépourvus donc de tout moyen financier. Fortes de ce constat, certaines structures ont instauré un dispositif inédit : les billets suspendus. Inspirée du concept des cafés suspendus popularisé en Italie, cette pratique consiste, lors de la réservation d’une place, à ajouter quelques euros ou bien à acheter un billet supplémentaire. Depuis cette saison, le Théâtre Edwige Feuillère, scène conventionnée d’intérêt national de Vesoul (Haute-Saône), invite ses publics, au guichet comme en ligne, à payer en plus un billet solidaire d’une valeur de 12 euros. À l’occasion d’une relecture globale de la grille tarifaire impulsée en janvier 2019 par la nouvelle directrice, Lucie Berelowitsch, Le Préau, centre dramatique national de Normandie-Vire (Calvados), s’est interrogé sur la façon dont il pourrait toucher des personnes en difficulté, hors de groupes constitués. Il a alors suggéré aux spectateurs souhaitant offrir un billet de débourser 5 euros (somme correspondant au tarif appliqué aux jeunes âgés de moins de 25 ans et à ceux percevant les minima sociaux). 

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : Pierre Beffeyte, directeur du Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul 

Crédit photo : Vincent Arbelet

L’humour, une économie fragile en région

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Valentine Mabille

Malgré l’engouement pour le one man show et le stand-up, et une percée dans le théâtre public, l’écosystème des salles dédiées à l’humour reste précaire, et les carrières fragiles.

Est-il le « pou de la société » (sic), comme le surnomme Mary Diévart, la directrice artistique du Printemps du rire ? « On ne peut plus snober l’humour. C’est une vraie clé pour élargir les publics », rétorque Karine Chapert, la directrice du Théâtre Sorano, à Toulouse, qui « travaille sur une semaine du stand-up l’an prochain ». Selon elle, le genre a gagné le théâtre public depuis deux ans, grâce à « des spectacles comme Les gros patinent bien, Molière du meilleur spectacle de théâtre public, qui tourne désormais dans le réseau privé ». Dans ce mouvement, des festivals comme le Printemps du rire ont un rôle de défrichage : « On a programmé Thomas Poitevin à la salle Nougaro, le Sorano l’a repris l’année suivante », souligne Mary Diévart, qui déplore cependant l’autofinancement de son festival à 70 %. Soirées stand-up à guichet fermé avec des célébrités comme Jérémy Ferrari qui remplissent des Palais des congrès, pièces de boulevard qui font salle comble dans les cafés-théâtres, talents émergents dénichés par les festivals ou producteurs, et que s’arrachent ensuite les salles privées… La place grandissante de l’humour n’est plus à démontrer. Les théâtres municipaux, eux aussi, « doivent répondre aux attentes du “vu à la télé”. C’est devenu un véritable business », souligne Robin Berthault, resté vingt ans à la direction du centre culturel Apollo à Mazamet (Tarn).

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Par Armelle Parion

Légende photo : Valentine Mabille, productrice chez Fourchette suisse productions

Crédit photo : D. R.

Pampa, la production en réseau international

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Jana Grünewald

Réseau européen de professionnelles et professionnels de la production, Pampa se déploie depuis quelques années pour répondre à l’isolement de ses membres et partager des pratiques innovantes.

L’histoire du réseau Pampa débute il y a moins de dix ans, vers 2016, autour d’échanges entre Marion Gauvent, responsable de production et de développement international, coprésidente de Lapas et référente du réseau Pampa pour l’association, et Jana Grünewald, directrice de projets et coordinatrice de Dachverband Tanz Deutschland (association allemande dans le domaine de la danse), sur les problématiques de production et de diffusion à l’international. « Nous avons commencé par un ou deux ans de brainstorming et de discussions avec des collègues de toute l’Europe. Nous avons organisé des sessions mensuelles, en visioconférence, en 2020 et 2021, afin de comprendre le contexte de chacun, puis pour définir les usages de ce réseau », note Marion Gauvent. Réseau informel afin d’éviter de devoir définir un pays d’accueil de son siège social, Pampa compte environ vingt membres, représentant une dizaine de pays, principalement d’Europe occidentale, centrale et du Nord. Pour ses membres, les objectifs du réseau sont d’avoir une vue d’ensemble de ce que signifie produire dans les arts du spectacle, et de partager connaissances et bonnes pratiques avec le plus grand nombre. Les échanges n’ont pas seulement lieu à distance. 

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Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Jana Grünewald, coordinatrice de Dachverband Tanz Deutschland

Crédit photo : Anna Bauer

Quinquas, et alors ?

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Grégory Vandaële

À quoi rêvent les professionnels déjà bien avancés dans leur carrière ? À 50 ans, c’est aussi l’heure des choix.

Ils ont passé depuis peu la cinquantaine. Ils ont connu des années plus fastes, au début de leur carrière, avec des projets en développement, des budgets en hausse légère mais régulière, avant de connaître une succession de crises (économique, financière, sanitaire...). Alors qu’il leur reste encore une bonne quinzaine d’années de travail, comment entrevoient-ils leur avenir personnel et leur positionnement dans l’écosystème du spectacle vivant ? Quels sont leurs choix et les adaptations qui leur permettent de demeurer investis et de ne pas céder à la morosité ? L’actuel directeur du Grand Bleu, scène conventionnée « Art, enfance, jeunesse » de Lille (Nord), Grégory Vandaële, est saisi par les mutations en cours du secteur culturel, et l’accélération récente de ces transformations à l’issue de la crise du covid. « Cela m’interroge beaucoup depuis cinq ans. À la fois, je ne veux pas subir ce qui pourrait s’imposer à nous. Et je ne veux pas non plus tomber dans l’aigreur facile et improductive. » Il dit avoir beaucoup repensé son organisation, celle du lieu qu’il dirige. « J’essaie de ne plus me poser uniquement comme un directeur, mais aussi comme un allié des membres de mon équipe. La relation aux collaborateurs a changé, je me suis formé aux RH, puis nous avons mis en place un temps de formation collectif, avec un accompagnement. » 

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Par Cyrille Planson

Légende photo : Grégory Vandaële, directeur du Grand Bleu

Crédit photo : D. R.

Avignon In et Off : vers l’entente cordiale ?

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Avignon

La concordance des dates entre les deux festivals illustre un désir de rapprochement, concrétisé par de premières actions menées en commun.

L’été prochain, les festivals In et Off d’Avignon débuteront le 5 juillet et s’achèveront le 26 juillet. Pour la première fois depuis les années 2000, les deux manifestations verront ainsi leurs dates alignées. Un fait historique, salué par les directions d’Avignon Festival & Compagnies (AF&C) et du Festival d’Avignon, ainsi que par la Ville, qui y a amplement contribué au regard de l’importance des deux événements en matière de retombées économiques : 60 millions d’euros pour le département du Vaucluse. Cet impact positif justifie en grande partie « les concessions » effectuées par le In. « Accepter d’ouvrir l’édition 2025 le premier jour des vacances scolaires et non deux jours avant engendre des difficultés vis-à-vis des groupes, notamment scolaires, que nous accompagnons durant l’année. Mais nous étions prêts à le faire pour le territoire », souligne le directeur délégué du Festival d’Avignon, Pierre Gendronneau. La concordance des dates satisfait, en outre, de nombreux acteurs. Les artistes et les compagnies tout d’abord, qui « souhaitaient depuis longtemps pouvoir bénéficier d’une communication synchronisée, gage d’une meilleure visibilité », rappelle le codirecteur d’AF&C, Laurent Domingos,  la presse ensuite, plus à même de couvrir la diversité des spectacles proposés, en particulier dans le Off, et enfin les publics. 

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Par Marie-Agnès Joubert

Légendes photo : A gauche : Harold David et Laurent Domingos, coprésidents d’Avignon Festival & Compagnies (AF&C) © Johanna Baschke. A droite : Pierre Gendronneau, directeur délégué du Festival d’Avignon © Christophe Raynaud de Lage.

Aurélie Hannedouche combattante

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Aurélie Hannedouche

La directrice du Syndicat des musiques actuelles (SMA) livre sa vision d’un secteur durement touché de plein fouet par l’inflation des coûts et la baisse des moyens.

La Scène : Comment définiriez-vous aujourd’hui les grands enjeux qui traversent le paysage des musiques actuelles ? 
Je pense qu’ils font le lien avec les musiques actuelles, mais que ce sont avant tout des sujets sociétaux. Évidemment, la transition écologique est le premier d’entre eux, le bilan carbone des structures, mais aussi les questions de biodiversité ou de réemploi. La question de l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi entre les personnes, est très prégnante, tout comme le sont les sujets liés à la montée de l’extrême droite et aux atteintes à la liberté d’expression. Je pense aussi à la question de la qualité de vie et des conditions de travail, avec les difficultés à recruter, l’évolution des modes de management dans le secteur, et le sujet des addictions dans nos métiers, qui commence aussi à se faire jour. Ce sont des sujets sociétaux et il est vrai que, souvent, les musiques actuelles ont été à l’avant-garde pour les traiter. Je pense aux festivals qui l’ont fait sur la transition écologique. Il y a une forte volonté de s’emparer de ces sujets, mais nous ne devons pas oublier la question de la survie des structures. Nous sommes « à l’os » et, comme je le dis à tous mes interlocuteurs, on ne joue pas au poker. Cela va vraiment très, très mal. Des salles ont fermé l’an passé. D’autres le feront en 2025, probablement des festivals aussi. Et par ricochet, des producteurs de spectacles. Il est vraiment temps de bouger.

La Scène : De quelle manière les récentes coupes budgétaires annoncées par les collectivités locales et l’État affectent-elles cet écosystème ?
Ces coupes viennent de différents endroits, elles sont dogmatiques, comme en région Pays de la Loire ou dans l’Hérault, ou bien subies parce que les collectivités n’ont plus les moyens. Un tiers des Départements seraient en situation vraiment très délicate. Nous pensions que l’État était, dans ce paysage, un point d’ancrage un peu stable. Et l’on s’aperçoit, malheureusement, que ça n’est pas le cas. En effet, le budget du ministère de la Culture pour 2025 a lui aussi subi des coupes, alors que nous nous attendions à un budget stable en ce tout début d’année 2025. Nous nous sommes alors collectivement mobilisés et avons obtenu la suppression du fonds d’urgence, un temps annoncé par la ministre en contrepartie des baisses du programme 131 « création ». Aussi, nous saluons la sanctuarisation de ces crédits par la ministre : ils sont indispensables pour le fonctionnement de l’ensemble des structures sur les territoires. Toutefois, à l’heure qu’il est, le financement du Fonpeps pour l’année en cours n’est toujours pas assuré à 100 %, il manque en effet une partie des crédits ; aussi, nous sommes prêts à nous mobiliser aux côtés de la ministre pour obtenir le dégel et financer ainsi ces aides à l’emploi qui demeurent cruciales pour le secteur. Le programme « transmission des savoirs et démocratisation » (361) a lui aussi vu ses crédits diminuer, dont ceux de la part individuelle du pass Culture. Nous serons attentifs ces prochains mois à la réforme de ce dispositif récemment annoncée. En effet, depuis sa création, ce projet présidentiel a coûté plus d’un milliard d’euros et les différents rapports montrent bien que sa portée reste limitée tant en matière de démocratisation que de fidélisation des publics. Nous sommes évidemment convaincus que si ces sommes avaient été allouées directement aux structures culturelles, ces dernières auraient pu en faire bon usage afin de poursuivre leur travail à l’intention des publics. [...]

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Propos recueillis par Cyrille Planson

Légende photo : Aurélie Hannedouche

Crédit photo : Julien Pebrel