
Plusieurs solutions sont mises en avant par les organisateurs de festivals pour remédier à la gêne occasionnée dans le voisinage immédiat.
En investissant des sites non dédiés, souvent en plein air, les festivals risquent de perturber le quotidien des riverains et leur tranquillité. Des nuisances de différentes natures, liées à la dimension de l’événement, au nombre de spectateurs accueillis, aux horaires parfois tardifs des spectacles, ont ainsi été identifiées. Inciter aux mobilités douces La première problématique concerne la circulation aux abords du ou des lieux du festival lors de l’arrivée puis du départ des publics. Afin d’éviter la formation d’embouteillages, la solution la plus usitée est d’inciter les festivaliers à recourir aux mobilités douces (venir à pied, en transports en commun, à vélo) et de bannir (hormis pour les personnes en situation de handicap et certains partenaires) les parkings.
Installé dans le parc Borély à Marseille, Marsatac a travaillé avec les collectivités territoriales, notamment la métropole, pour mettre en place des navettes dédiées et une extension des lignes de bus jusqu’à Aubagne et Aix-en-Provence. Les publics empruntant des TER peuvent ainsi déposer leur véhicule à la gare, puis poursuivre leur parcours à pied. « Nous avons, en outre, aménagé, dans les allées du parc, des places de parking pour les vélos et les trottinettes », précise la directrice de Marsatac, Béatrice Desgranges. De telles démarches sont également facilitées par la politique volontariste de certaines villes, comme à Rennes, où l’usage du vélo en centre-ville est devenu la règle, ce dont profitent Les Tombées de la nuit, qui se déploient sur une quinzaine de sites. We Love Green (Paris) bénéficie, lui aussi, d’une situation géographique favorable, à une quinzaine de minutes à pied de stations de RER et de métro.
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Par Marie-Agnès Joubert
Légende photo : Aux Tombées de la nuit, à Rennes, les spectacles en plein air doivent s’achever à 23 heures.
Crédit photo : Benjamin Le Bellec