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Streaming : cruciales négociations pour les musiciens

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streaming

Sous l’égide du ministère de la Culture ont actuellement lieu des négociations pour une garantie de rémunération minimale proportionnelle à la valeur économique vers les artistes dont les titres génèrent des recettes notamment sur les plateformes de streaming. Elle surviennent alors que la cour d’appel de Versailles a condamné le 27 janvier un syndicat de salariés mais aussi producteurs phonographiques (SNEP et UPFI) à payer des dommages et intérêts de 50 000 € et 25 000 € à la Spedidam et au syndicat dissident Samup du fait d’une clause hors la loi. « Dans un “salaire de base” de 156,97 € étaient ainsi englobés à la fois la prestation de travail d’enregistrement, mais également la cession de droits voisins sur cet enregistrement, dont l’exploitation sous forme de streaming », remarque la Spedidam. Or les revenus du streaming ne compensent pas le manque à gagner des différents reports, annulations alors que « les adhérents du SNAM-CGT gagnent principalement leur vie avec le spectacle vivant, note son secrétaire général, Philippe Gautier.

Les taux de rémunération pratiqué pour les interprètes (0,000735 $ par titre écouté en stream sur Apple Music, 0,00437 $ sur Spotify, 0,00069 $ sur YouTube) sont très faibles. Reste qu’une augmentation de 22 % du chiffre d’affaires de Spotify au quatrième trimestre 2021 correspond aussi logiquement à 22 % de droits d’auteurs supplémentaires. Si les barèmes accordés aux auteurs compositeurs se situent aux environs de 15 % selon la Sacem, commence aussi ici le règne de la négociation de gré à gré ; les gros vendeurs s’entendant avec les producteurs pour des taux adaptés, y compris comme interprètes. « Jusqu’aux années 1990, les musiciens parisiens enregistraient dans la journée et se produisaient “live” le soir, ce n’est plus imaginable aujourd’hui où les enregistrements se font sans musiciens, la technologie et les esthétiques ont considérablement changé, constate Philippe Gautier. Le nombre de syndiqués SNAM-CGT aussi a évolué, avec une vague d’adhésions importante pendant la crise sanitaire : plus d’un tiers en plus, portant ses effectifs à près de 2 500 musiciens. Parmi eux, nombre de concertistes de jazz et d’ensembles symphoniques.

Nicolas Mollé

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°511

Crédit photo : D. R

Calais : Feux d’hiver victime d’une rivalité politique

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Feux d’hiver

« Les conditions ne sont pas réunies pour organiser Feux d’hiver en 2022, constate Francis Peduzzi, directeur de la scène nationale du Channel, qui pilote cet événement depuis 1999 (après une interruption de 2009 à 2017, il avait été relancé par Xavier Bertrand). Proposant théâtre de rue et spectacles en salle, le festival, qui se déroule à un rythme biennal pendant les cinq derniers jours de l’année, génère une fréquentation comprise entre « 40 000 et 50 000 personnes » selon Francis Peduzzi. « Nous sommes à 100 % de jauge de sept heures du matin à minuit, notre seule possibilité aurait été d’augmenter l’offre artistique, en installant des chapiteaux en face du Channel ». Il aurait fallu pour cela passer des 1,2 M€ du budget actuel à 1,450 M€.

Le Département, lui, n’est pas dans la boucle concernant Feux d’hiver mais « nous subventionnons le Channel à hauteur de 448 000 €, signale-t-on au conseil départemental du Pas-de-Calais. Soit à peu près ce que la Ville de Calais a amputé au Channel au cours des trois dernières années. « Ils nous ont supprimé 200 000 € de subventions la première année, 100 000 € en 2021 et encore 100 000 € en 2022 », précise Francis Peduzzi.

De son côté, la Ville de Calais déclare qu’elle était prête « comme en 2019, à soutenir la manifestation à hauteur de 100 000 € ». Feux d’hiver fait les frais de la rivalité politique grandissante entre Xavier Bertrand, président du conseil régional et candidat malheureux à l’investiture de LR et Natacha Bouchard, maire de Calais. La présidente de la communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers s’est récemment rangée du côté d’Emmanuel Macron et met désormais en scène son accueil des réfugiés ukrainiens après avoir mis nombre de bâtons dans les roues des Africains forcés à l’exode (elle s’était même opposée à la venue de la marionnette Amal, symbole du voyage des exilés).

Face à l’absence de soutien financier de la Région Hauts-de-France à la compagnie de danse contemporaine Hervé Koubi installée à Calais par Natacha Bouchard, celle-ci a continué à réduire ses subventions au Channel. « Je ne peux que regretter ces problèmes d’entente entre Francis Peduzzi et Natacha Bouchard car j’entretiens de très bonnes relations avec les deux, commente Hervé Koubi. Francis Peduzzi signale pourtant avoir reçu « mandat du conseil d’administration du Channel pour tenter de réunir les conditions d’organisation de Feux d’hiver en 2023 ».  

Nicolas Mollé

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°511

Crédit photo : Vincent Muteau

Vers une communication trimestrielle ?

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Marie-Pia Bureau

Guidé par le contexte sanitaire, ce changement de périodicité autorise une plus grande souplesse dans la délivrance de l’information mais peut aussi contrarier la lisibilité d’un projet dans sa globalité.

En raison de l’incertitude persistant sur la reprise totale de l’activité et des nombreux reports de spectacles, certains lieux ont choisi la saison dernière de privilégier une communication trimestrielle. « Cela nous permettait d’être plus réactifs, comme nous le sommes grâce aux canaux numériques », explique Frédéric Durnerin, directeur de L’Agora, Pôle national Cirque de Boulazac, qui a en outre édité un programme pour la période estivale, de la mi-mai à la fin juillet 2021. La scène nationale Chambéry Savoie abritant également en ses murs un tiers-lieu (ce qui accroît son activité), la décision de faire paraître un document tous les trois mois, en plus de la plaquette de saison, s’est naturellement imposée depuis deux ans déjà. La directrice, Marie-Pia Bureau, y a vu la possibilité de ne plus focaliser l’information sur les seuls spectacles en soirée mais de mettre en lumière les multiples propositions (dont les actions de médiation) inscrites au calendrier et de favoriser ainsi une mixité des usages du lieu. Chaque livraison compte près d’une centaine de pages illustrées et s’apparente à un journal, avec des contenus qui diffèrent donc de la brochure annuelle. « Ce document véhicule une autre image de la scène nationale, un état d’esprit », ajoute Marie-Pia Bureau.

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : Marie-Pia Bureau, directrice de Malraux, scène nationale Chambéry Savoie

Crédit photo : D. R.

Des Youtubeurs pour toucher les publics ?

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Ronan Ynard

Encore peu nombreux, ils développent un propos singulier pour mobiliser des publics jeunes, curieux et rompus aux codes des réseaux sociaux.

Depuis quelques années, les « youtubeurs » ont ouvert une brèche dans la communication et la médiation, partageant  leurs passions et jouant un rôle de vulgarisateurs auprès des moins de 35 ans. En dehors du champ de la critique musicale, ils sont très peu nombreux à avoir ouvert des chaînes thématiques ayant pour sujet principal le spectacle vivant. Avec sa chaîne, Ronan au théâtre (6 300 abonnés, et jusqu’à 30 000 vues), Ronan Ynard fait figure de pionnier dans ce petit milieu. Il a lancé sa chaîne en 2016, une éternité dans un univers où il a identifié « une multitude de tentatives avortées. Il faut du temps pour installer une chaîne. J’ai failli tout lâcher à plusieurs reprises ».

En premier lieu, l’objet même de la chaîne, le théâtre pour Ronan Ynard : « Le problème, c’est que le théâtre n’est pas un produit culturel consommable dans l’immédiat et à distance, à la différence d’un film ou d’un livre par exemple, observe-t-il. Lorsque vous en parlez sur votre chaîne, vos fans peuvent immédiatement s’en emparer. Alors que pour le théâtre, il leur faudra peut-être attendre 6 mois ou un an pour voir la pièce dont vous parlez. En revanche, vos vidéos ont une vie plus longue. Je peux presque suivre la géographie des tournées en regardant d’où proviennent les vues de certaines vidéos un peu anciennes. »

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Par Cyrille Planson

Légende photo : Ronan Ynard, fondateur de la chaîne Ronan au théâtre

Crédit photo : Arnaud Bertereau

Préserver les liens avec sa communauté

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Émilie Tisserand

Avec deux années sans édition, beaucoup de festivals ont maintenu une communication différente avec leurs fidèles.

Le 14 avril 2020, le festival Garorock annonce l’annulation de son édition prévue fin juin à Marmande (Lot-et-Garonne). Commence alors une communication de crise autour du remboursement ou du report des billets achetés. « Nos festivaliers ont 21,5 ans de moyenne d’âge, ils sont donc très présents sur les réseaux sociaux. Il fallait s’y exprimer tout de suite et avec précision car tout peut vite circuler par ce canal de communication », livre Émilie Tisserand, responsable marketing et promotion de l’événement. Après cette communication dans l’urgence, les festivals ont dû maintenir le lien avec leurs communautés afin qu’elles ne les oublient pas. D’autant qu’après des concerts de Feder, Mezerg, Bon Entendeur et Biga Ranx, organisés mi-septembre devant 3 500 spectateurs masqués et distanciés, Garorock annule à nouveau son édition 2021, comme bien d’autres festivals. « Il a fallu trouver des façons de rebondir et de rester présents dans les esprits. Garder le lien avec ceux qui souhaitaient venir et conquérir de nouveaux publics », note Émilie Tisserand.

Un festival en numérique, Garorock Experience, est organisé et diffusé en streaming le 25 juin. L’audience n’est pas énorme, la réouverture des bars ayant peut-être éclipsé l’événement. Fin octobre, la manifestation est l’une des premières à reprendre la parole sur les réseaux sociaux pour communiquer sur sa programmation de 2022.

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Par Nicolas Dambre

Légende photo : Émilie Tisserand, responsable marketing et promotion du festival Garorock

Crédit photo : D. R.

Emergence : atouts et faiblesses des festivals

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Mathias Zakhar

Les festivals de jeune création se multiplient. Ils offrent une visibilité aux jeunes compagnies mais ne doivent pas masquer les besoins en accompagnement.

Depuis de nombreuses années, les festivals dédiés à la jeune création se développent. L’un des plus anciens est le festival Impatience, dont la 13e édition se déroulait du 4 au 16 décembre. Sa particularité est la tenue d’un jury professionnel qui remet un prix. Deux autres sont remis, l’un par des lycéens, l’autre par le public. Si la sélection au festival Impatience est un gage de qualité des spectacles, la présence de prix est à double tranchant, ce fonctionnement pouvant induire un aspect concurrentiel entre des compagnies encore fragiles.

Autre manifestation, parisienne à l’origine mais qui irrigue désormais de nombreuses structures en région, le festival Fragments a un autre mode de fonctionnement, basé sur la présentation d’étapes de travail. Coordonné par La Loge, il est organisé avec de nombreux partenaires, dont les théâtres du réseau Puissance 4 (La Loge, Le Théâtre Olympia à Tours, le Théâtre universitaire de Nantes, Le Théâtre Sorano à Toulouse et le Théâtre 13 à Paris). « Pour une compagnie comme la nôtre, basée à Rennes, le Festival Fragments est une belle opportunité pour montrer notre travail hors du territoire breton, où nous nous développons principalement, et donc de rencontrer des professionnels de structures au niveau national »,remarque Delphine Battour, metteuse en scène de la Zamak compagnie. Elle note aussi l’intérêt de rencontres préparatoires pour les porteurs de projets.

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Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Mathias Zakhar, metteur en scène

Crédit photo : Julien Pebrel

Ensatt : une fondation pour la diversité

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Laurent Gutmann

Afin de favoriser la diversité de ses étudiants et donc de mieux considérer leur sortie d’études, l’Ensatt a créé, avec le Théâtre national de la Colline, une fondation pour rechercher des financements.

« Entrée en scène » a été présentée publiquement le 21 octobre dernier à l’école nationale supérieure des arts et techniques du Théâtre (Ensatt) en présence de potentiels mécènes et de personnalités de théâtre. Cette fondation a été imaginée par Laurent Gutmann dès son arrivée à la tête de l’école en 2018. Olivia Château, directrice du développement et des partenariats, insiste sur la nécessité de « sécuriser la sortie des étudiants » pour que, par jeu de boomerang, la diversité soit au rendez-vous du recrutement à l’entrée de l’école. Or, ce qui nuit à la diversité sont les frais engendrés avant l’école, pendant et après.

« Il faut que les étudiants qui prennent la peine de suivre ces trois années de formation après un concours très sélectif, puissent en vivre après car ils font des calculs très rationnels, rappelle Laurent Gutmann, entre ce que coûte et rapporte cet effort. Pour un enfant de pauvre, le capital symbolique et culturel de ce type d’études ne suffit pas et c’est bien normal. » Il y a bien les bourses du Crous attribuées à un tiers des 180 étudiants, Hermès qui finance l’intégralité de la scolarité de six étudiants mais cela ne comble pas tous les manques. Si La Comédie de Saint-étienne notamment a été précurseur avec les classes préparatoires intégrées, l’Ensatt s’appuie donc sur le modèle de la fondation pour représenter au mieux la diversité dans ses effectifs.

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Par Nadja Pobel

Légende photo : Laurent Gutmann, directeur de l’Ensatt

Crédit photo : Béatrice Cruveiller

Direction : comment quitter un lieu ?

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Pauline Sales

Nommés pour des mandats limités dans le temps, les artistes directeurs et directrices de lieux labellisés par l’État poursuivent leur travail en compagnie. Une transition qui doit être bien préparée.

La question de l’entrée en fonction des artistes comme directeur ou directrice de structures labellisées est souvent posée. Celle de leur sortie l’est moins souvent. Pourtant, ce moment n’est pas moins charnière dans un parcours. Il se prépare ainsi bien en avance, comme pour Renaud Herbin, directeur du TJP, centre dramatique national (CDN) de Strasbourg. Le metteur en scène et marionnettiste est entré dans ses fonctions actuelles en 2012. Son dernier mandat qui arrivait à échéance à la fin de l’année dernière a été prolongé d’un an, jusqu’à la fin 2022, afin qu’il puisse mener à bien les projets initiés – notamment la rénovation du CDN – entravés par la crise du Covid-19.

En parallèle de sa direction, il se prépare à créer une nouvelle compagnie. Signe qu’une direction de lieu crée de nouveaux liens, il souhaite l’implanter à Strasbourg, alors que sa précédente compagnie LàOù, codirigée artistiquement avec Julika Mayer, était basée en Bretagne. Comme tous les directeurs et directrices sortants de centres dramatiques ou centres chorégraphiques nationaux, il bénéficiera d’un conventionnement de trois ans avec l’État. « C’est une grande chance de bénéficier de ce dispositif. C’est un accompagnement pour lequel il faut faire ses preuves et rendre des comptes. L’enjeu au sortir du TJP sera de fortifier mes liens avec des lieux, producteurs et diffuseurs », remarque-t-il. La compagnie À L’Envi, dirigée artistiquement par Pauline Sales et Vincent Garanger, codirecteurs du Préau, CDN de Vire, de 2009 à 2018, vient de terminer ce conventionnement en centrale avec la Direction générale de la création artistique.

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Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Pauline Sales, metteuse en scène, ex-directrice du CDN Le Préau

Crédit photo : Eric Deguin

Les compagnies ultramarines face à la crise

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Léone Louis

Ces équipes artistiques ont surtout souffert de la rupture des liens avec les diffuseurs basés en métropole ou dans leur zone géographique.

Lorsque la pandémie est survenue, toutes les compagnies ont dû interrompre leur travail de création et tabler sur de futurs reports en diffusion. Partageant les mêmes difficultés, celles établies en outre-mer en ont également traversé d’autres, imputables notamment à l’insularité. En production, les collaborations qu’elles avaient l’habitude de nouer avec des artistes vivant en métropole ou dans leur environnement voisin ont été stoppées net en raison de la suspension du trafic aérien.

La compagnie jeune public Baba Sifon (La Réunion) a été contrainte de décaler un projet mené avec une autrice mauricienne, tandis que la compagnie Christiane Emmanuel (Martinique) a vu le planning de son futur spectacle, qui comprenait deux artistes métropolitains, chamboulé. « Nous avions prévu que l’équipe se retrouve tantôt en métropole, tantôt en Martinique, relate l’administratrice, Céline Baltide. Nous réservions des billets d’avion échangeables, mais au tarif plus élevé, ce qui a impacté le budget de production. » Ce n’est qu’en mars 2021 qu’elle a réussi à mener à bien trois étapes de création, deux en Martinique et une au Centre chorégraphique national de Tours. Heureusement, les deux compagnies ultramarines ont bénéficié des mesures Covid (activité partielle, année blanche pour les intermittents, plan de relance) et se sont efforcées d’amortir les pertes financières.

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Par Marie-Agnès Joubert

Légende photo : Léone Louis, directrice artistique de la compagnie Baba Sifon (La Réunion) 

Crédit photo : D. R.

Productions 2023 : une équation complexe

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Jean-Luc Weinich

Dans le contexte actuel découlant de la crise sanitaire, il s’avère difficile pour les compagnies de monter des productions pour les années 2023 et 2024.

Les causes convergent : un effet d’entonnoir résultat des reports des saisons passées, ajouté à un attentisme de la part des structures. « Les directions des lieux nous expliquent souvent qu’étant mobilisés sur la gestion des urgences actuelles, ils ont du mal à se projeter sur les calendriers des saisons prochaines. À cela s’ajoutent les incertitudes liées aux budgets : les importantes baisses prévues émanant des tutelles, notamment des collectivités territoriales, les contraint d’attendre avant de pouvoir se positionner sur leurs aides en production », détaille Anne Herrmann, codirectrice du bureau de production La Magnanerie. « Entre annulations, reports et arrêts de montages de production, 2020/21 était déjà une saison très difficile, surenchérit Jean-Luc Weinich, fondateur du bureau d’accompagnement Rustine. Nous avons dû faire évoluer nos métiers afin de mener un réel travail de pédagogie et de soutien psychologique envers les compagnies mais aussi en direction des professionnels, eux-mêmes affaiblis. »

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Par Julie Bordenave

Légende photo : Jean-Luc Weinich, fondateur du bureau d’accompagnement Rustine 

Crédit photo : J.-B. Millot