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La transition numérique des établissements culturels

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Couv transition numérique

En modifiant notre rapport au monde, l’ère numérique a aussi transformé l’usage que chacun fait des lieux culturels. Communication, interactivité, gestion de la transition au sein d’un service et d’une collectivité, organisation de la veille technologique… L’ouvrage est complet. Il détaille, exemples à l’appui, comment les structures culturelles vont devoir s’adapter rapidement pour répondre aux nouvelles exigences d’accès qui sont celles des publics.

Par Pierre-Marie Bonnaud

Éditions Territorial, 98 pages, 62 €

Nominations : Riester n’atteint pas la parité

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Sophie Alour

La journée du 8 mars est chaque année l’occasion de publier de nouvelles données statistiques sur la place des femmes dans la culture et, pour les responsables politiques, de répéter leurs engagements pour tendre à la parité à la direction des établissements publics. Encore faudrait-il les mettre en pratique. La liste des nominations effectuées ou approuvées par Franck Riester depuis qu’il a pris le poste de ministre de la culture, en octobre 2018, montre que le ministère n’y est pas encore. Il s’agit de 37 postes de direction à des scènes sous un des labels nationaux du spectacle vivant (hors scènes conventionnées d’intérêt national). On compte 22 hommes, 14 femmes et un collectif. De plus, depuis plus d’un an, la règle de la parité dans les short-list paritaires n’est plus respectée, comme le montre la présélection du TGP Saint-Denis ou celle du Quai, à Angers. Ce n’est pas davantage le cas pour les recrutements de direction aux scènes nationales, même si, dans ce cas, le principe du secret réclamé par l’état, permet souvent de le cacher. 

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°467

Légende photo : Sophie Alour, programmée à Bagneux

Crédit photo : Elodie Winter

À Lignières, les Bains-Douches fragilisés

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Festival L’Air du temps 2019

Commune du Cher de 1 400 habitants, Lignières est la plus petite ville de France à disposer d’une scène de musiques actuelles (SMAC). Pour combien de temps encore ? Labellisés en 1996 et reconnus Pôle régional chanson depuis 2001, les Bains-Douches traversent une passe financière délicate depuis que la Ville a décidé de ne plus rembourser le loyer de la salle, dont elle est propriétaire. Un manque à gagner de 25 500 € par an, que la mairie justifie par un budget de plus en plus contraint et par un investissement jugé important. En plus du loyer, elle verse 25 000 € sur les 500 000 € de subventions dont bénéficie la structure (état, Région, Département et communauté de communes). « C’est un défi supplémentaire à une situation déjà compliquée », explique le directeur Sylvain Dépée.

Fondés en 1978 par Annie et Jean-Claude Marchet, les Bains-Douches ont longtemps fonctionné grâce à l’engagement de ces deux figures locales. La première était directrice adjointe, de manière bénévole, jusqu’en 2018, et le second, qui avait fait valoir ses droits à la retraite à la même date, percevait un faible complément de revenus. à son arrivée en 2018, Sylvain Dépée a dû trouver les moyens financiers nécessaires au remplacement de ces postes. Un montant chiffré à 44 000 €. à cela s’ajoutait la démission de quatre salariés, en désaccord avec son prédécesseur, resté deux mois à la tête des Bains-Douches : « J’ai dû reconstruire une équipe, confie Sylvain Dépée. On a tenu le bateau sans faire d’écarts et en diminuant notre budget de fonctionnement, en sachant que la nouvelle équipe [huit équivalent temps plein, NDLR] n’avait pas forcément les réflexes de la précédente. »

Pour faire face, les Bains-Douches travaillent à des ajustements pour son festival L’Air du temps, qui a lieu chaque année en mai. « On va voir si la formule du festival fonctionne et on va faire le dos rond cette année, en lançant une cagnotte de soutien et en essayant de convaincre les partenaires de sanctuariser les financements, poursuit Sylvain Dépée. Mais il est évident qu’on ne pourra pas faire le même volume d’action qu’avant. » 

David Prochasson

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°467

Légende photo : Festival L’Air du temps 2019

Crédit photo : M. Eytier
 

Julie Deliquet nommée au TGP Saint-Denis

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Julie Deliquet

Après de longues semaines d’atermoiement, Julie Deliquet a été nommée pour succéder à Jean Bellorini à la direction du Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis (93). La metteuse en scène d’un Conte de Noël, fondatrice du collectif In Vitro est associée au Théâtre Gérard-Philipe depuis 2014. Elle annonce qu’elle s’appuiera sur Leïla Anis, Lorraine de Sagazan et sur son collectif In Vitro afin de créer une permanence artistique à Saint-Denis (93). Elle portera une attention particulière aux jeunes éloignés des milieux de l’art et de la culture. Par ailleurs, Julie Deliquet entend faire du Théâtre Gérard-Philipe une référence pour le repérage des nouveaux talents. Elle va prendre ses fonctions « rapidement », Jean Bellorini ayant déjà pris ses nouvelles fonctions au TNP de Villeurbanne (69).

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°467

Légende photo : Julie Deliquet

Crédit photo : Samuel Kirszenbaum

Marionnettes : les quatre premiers centres nationaux

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Les Anges au plafond

Au moment où un lieu consacré à la marionnette cesse son activité de diffusion – La Fabrique à Meung-sur-Loire – les DRAC ont adressé des lettres de cadrage aux quatre scènes conventionnées repérées comme « centre national de la marionnette en préparation ». L’Espace Jéliote à Oloron-Sainte-Marie (64), le Théâtre de Laval (53), le Sablier à Ifs (14), et l’Hectare, à Vendôme (41), recevront dès 2020 un complément de subventions, fléché sur la création, pour les amener graduellement au plancher de 150 000 euros négocié avec les organisations professionnelles des arts de la marionnette. Globalement, le secteur accueille favorablement ce progrès. Brigitte Bertrand, codirectrice du Sablier, se « réjouit » pour les compagnies, dont le « champ d’expression » est reconnu, et espère la fin d’une forme de « mépris » pour cet art. Isabelle Bertola, directrice du Mouffetard - TMP (Paris) et coprésidente de Latitude Marionnette, salue la « reconnaissance du travail des artistes » et une « avancée nécessaire » qui « doit encore bénéficier à d’autres lieux ». Pierre Jamet, directeur du Théâtre de Laval, souligne que la marionnette demande d’importants moyens en production, ce qui rend le label « particulièrement pertinent ».

La répartition des lieux fait tout de même débat, en raison de leur localisation à l’Ouest. En outre, des lieux reconnus dans le secteur n’ont pas pu candidater, puisque cette première vague de labellisation a été réservée à des scènes conventionnées. Jean-Paul Lang du Théâtre de marionnettes de Belfort indique qu’atteindre les critères aurait été trop difficile pour sa structure. Aucune confirmation officielle n’est venue pour les lieux-compagnonnage (LCMC). « Reste à savoir comment les artistes qui [les] dirigent seront accompagnés eux aussi », se demande Jackie Challa, directrice de l’Espace Jéliote. Sylvie Baillon, directrice du Tas de Sable (Rivery) et ancienne présidente de Themaa, relève que la « notion d’accompagnement à la structuration » reste à préciser. Serge Boulier, directeur du Bouffou Théâtre à la Coque (Hennebont), rappelle la complémentarité des LCMC avec les scènes et appelle à un traitement paritaire dans la création et le fonctionnement des CNM, tout en soulignant la modicité des moyens mis en œuvre. Brigitte Bertrand résume le sentiment d’ensemble grâce à la ténacité collective, « l’utopie peut devenir réalité. » 

Mathieu Dochtermann

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°466

Légende photo : Les Anges au plafond (ici White Dog) annoncés en création au Théâtre de Laval en avril

Crédit photo : Vincent Muteau

Musique à l’export : investir pour confirmer les succès

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Vincent Peirani

L’année dernière s’est montrée dynamique pour la musique française à l’export, annonce le Bureau export de la musique. Du côté des tournées, les résultats sont jugés « excellents », avec 5 500 dates recensées auprès de 167 producteurs de spectacles pour 750 artistes. La méthode d’étude ne permet pas d’avoir les chiffres de la billetterie, mais des points sont calculés pour chaque spectacle en tenant compte de la jauge de la salle, du festival, du pays et du statut de l’artiste. L’électro est encore en tête. Les musiques urbaines arrivent en dernière place. Ce que les conseillers du Bureau export expliquent par un manque de motivation des artistes français de cette esthétique à tourner à l’étranger. Le genre world-reggae arrive en deuxième position, puis le jazz et le classique, à égalité avec la pop. Suivent le rock et metal et la chanson. Les artistes femmes sont seulement 20 % (hommes 64 % et groupes mixtes 16 %). « Le baroque français reste extrêmement prisé à l’international », relève Françoise Clerc, responsable du pôle Musiques classiques & jazz au Bureau export.

1,5 à 2 M€ espérés avec le CNM 
Marc Thonon, directeur général, estime qu’il est essentiel d’investir sur le succès du classique français à l’international. Il compte sur l’entrée dans le Centre national de la musique pour lever de nouveaux moyens financiers : « C’est le moment d’accompagner, parce que les artistes français performent mieux que le marché. Les moyens du Bureau export sont déjà passés de 3,2 à 5 millions en deux ans et on pense que sur les 7,5 millions annoncés par le ministre de la Culture pour le CNM, on peut espérer 1,5 à 2 millions d’euros de plus dès cette année. Pour en avoir discuté avec Jean-Philippe Thiellay, président du CNM, ils ont envie de poursuivre notre projet stratégique qui prévoyait une montée en puissance. » Le Bureau export a augmenté ses aides, en quatre ans, de 570 000 à 1,8 million d’euros cette année. Marc Thonon entend aussi valoriser l’effort d’expertise et d’accompagnement des adhérents. Le Bureau export de la musique devrait intégrer le Centre national de la musique au 1er juillet, après confirmation par l’assemblée générale de l’association. 

Champions à l’export 
Directo production (Gil Marsalla) réalise une belle opération avec Piaf ! Le spectacle (78 dates). Les artistes Zaz (Caramba), Polo & Pan (Caramba), Perturbator (The Link Productions) et Caravan Palace (Live Nation) complètent le quinté de tête. Dans le genre jazz-soul-musiques improvisées, Anteprima fait un doublé avec Vincent Peirani (54 dates) et Youn Sun Nah. Suivent les artistes Hannah Williams & the Affirmations (Base Concept), Tigran Hamasyan (Giansteps) et Marthe (L’Oreille en friche). Dans le classique, les cinq premiers sont le Quatuor Modigliani, Quatuor Arod, Gli Incogniti, les Arts florissants et Capella Mediterranea.

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°466

Légende photo : Vincent Peirani

Crédit photo : J. Pretel

Loi de déconcentration : les labels confiés aux préfets

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Sylviane Tarsot-Gillery

Selon la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP) présentée au conseil des ministres du 5 février, les procédures de labellisation du secteur du spectacle vivant et des arts plastiques seront déconcentrées vers les préfets de région. Le Syndeac s’élève contre : « L’idée que le label puisse être attribué à l’échelle exclusivement territoriale, par les préfets de région, inquiète réellement ; cela fait peser une menace potentielle sur la direction artistique des lieux, et sur leurs missions spécifiques de création artistique. Il n’échappe en effet à personne que nombre d’élus locaux revendiquent de disposer d’équipements de diffusion plutôt que de création. La déconcentration de l’attribution des labels par les préfets peut amener à des décisions de pure opportunité politique, du fait de leurs relations quotidiennes avec les grands élus de notre pays. » Le Syndeac espère que l’examen de la loi à l’Assemblée nationale et au Sénat, permettra de revenir sur cette décision.

L’été dernier, les organisations professionnelles avaient réussi à obtenir un engagement du gouvernement sur les nominations des directions des scènes labellisées. Elles resteront entre les mains du ministre de la Culture, même si on sait en réalité, qu’il y a une concertation, voire d’âpres négociations avec les collectivités territoriales. Le Syndeac souligne qu’il n’est pas anti-déconcentration et qu’il a toujours appelé à renforcer les DRAC : « Il ne peut y avoir de politique de déconcentration sans une vague puissante de déconcentration des personnels du niveau central au niveau des DRAC ». Le changement concerne les 12 labels du spectacle vivant et des arts plastiques. L’avenir dira si cette décision va entraîner une course à la labellisation entre préfets de région, avec le risque d’une dévaluation des labels. 

« Le ministre tenait à s’inscrire dans la logique de la déconcentration. Finalement, le choix a été de conserver au ministre l’agrément des nominations des dirigeants. En revanche, s’agissant des attributions ou retraits de label, on est dans la logique pure de la déconcentration : rapprocher la décision de là où elle s’applique », explique Sylviane Tarsot-Gillery, directrice générale de la création artistique.

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°466

Légende photo : Sylviane Tarsot-Gillery, directrice générale de la création artistique

Crédit photo : D. R.

CNM : un moment « historique »

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CNM

Devant une salle comble de 300 personnes, Jean-Philippe Thiellay, le premier président du Centre national de la musique a expliqué aux BIS que l’établissement public démarrait dans la continuité du CNV. Sur les nouvelles missions du CNM et sur son périmètre élargi par rapport au CNV, il a appelé les organisations professionnelles à élaborer un projet de développement de la filière qui dépasse la défense des intérêts sectoriels. Une volonté de co-construction partagée par Philippe Gautier (SNAM-CGT) qui insistait sur la prise en compte des artistes.

Malika Séguineau pour le Prodiss, Aurélie Hannedouche pour le SMA, approuvaient, tout en gardant les pieds sur terre : il faudra veiller à la représentativité du comité professionnel et à l’usage des recettes de la taxe fiscale. Françoise Dupas, directrice du Petit Faucheux (Tours), soulignait la nécessité de consolider la mutualisation. Mais Charlotte Bartissol (Quatuor Diotima et Profedim) mettait en garde contre un CNM qui n’accorderait pas le même intérêt à tous les champs esthétiques et aux différentes conditions économiques de création. Bruno Lion, président de la Sacem, invitait à prendre la mesure d’un moment « historique », offrant à la musique une opportunité inédite.

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°465

Légende photo : Quelque 300 personnes au forum sur le CNM

Crédit photo : Philippe Anessaut

Changement de présidence au Syndeac

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Nicolas Dubourg

L’assemblée générale du Syndeac a élu un conseil national, le 27 janvier, et un président, Nicolas Dubourg, directeur du Théâtre la Vignette, scène conventionnée et théâtre universitaire à Montpellier. Il était le seul candidat à ce poste. Le choix du directeur d’une scène de taille modeste étonne, tant le Syndeac a encore l’image d’une organisation avant tout représentative des grandes institutions. Ce que réfutent plusieurs membres du conseil qui rappellent qu’avant Marie-José Malis (CDN d’Aubervilliers), Madeleine Louarn, directrice d’une compagnie, a occupé le poste pendant quatre ans. Ludovic Rogeau, directeur du Bateau feu, scène nationale, note pour sa part : « Ce n’est pas sûr que les lieux les plus importants soient ceux qui aient le plus d’activité militante. D’avoir un président qui est sur une structure petite avec un discours construit, ça me va. La disparité du Syndeac doit faire entendre une richesse. »

Le directeur de Bonlieu, scène nationale d’Annecy, Salvador Garcia, se dit aussi heureux de l’évolution du Syndeac : « Le fait que le président soit directeur d’une « petite structure » ne pose pas de problème puisque c’est quelqu’un de compétent. Dans la mesure où le Syndeac se veut représentatif, la place des petites structures est plus importante ». Nicolas Dubourg lui-même invite à relativiser ce point : « La Vignette est certes un petit théâtre, mais dans la grande université Paul-Valéry. A ce titre, je suis dans le comité de direction avec une quinzaine d’autres membres, d’un établissement de 1 400 salariés, avec CHSCT de 30 personnes et 20 000 étudiants où l’on traite de problématiques de grands établissements, par exemple sur la sécurité, les relations avec le contrat de plan état-région, etc. ».

Dans le précédent conseil national du Syndeac, sur les 24 membres, seuls 8 représentaient des scènes à label national. Depuis le changement de statuts adopté en décembre, les délégués régionaux font partie du conseil national. Au cours des deux dernières années, ils avaient déjà été plus étroitement associés. Cette évolution augmente la représentation des scènes labellisées dans le conseil, soit 11 sur 22. En revanche, la parité femmes-hommes n’est plus observée si l’on ne compte que les élus titulaires avec 15 hommes et 7 femmes. Elle est rétablie si l’on compte les suppléants. Le bureau doit être désigné le 10 février.

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°465

Légende photo : Nicolas Dubourg, président du Syndeac

Crédit photo : Denise Oliver Fierro

BIS 2020 : « La déconcentration n’est pas l’abandon »

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Déconcentration

A l’approche d’une nouvelle loi de décentralisation, le Syndicat national des scènes publiques (SNSP) et le syndicat Les Forces musicales posaient aux BIS la question d’un risque de retrait de l’état de la culture des territoires. Frédéric Maurin, directeur L’Hectare, à Vendôme, et président du SNSP, l’exprimait en ouverture de ce forum : « La préoccupation est forte quand on entend dire que la répartition des compétences doit être un levier de cette nouvelle phase de décentralisation. » Sylviane Tarsot-Gillery, directrice de la Création artistique au ministère, a défendu la déconcentration des missions vers les DRAC : « L’idée est de prendre en considération des différences territoriales et des différences politiques, avoir une approche différente de l’intervention de l’état d’un territoire à un autre. La déconcentration n’est pas l’abandon. » Quant à la décentralisation, expliquait-elle, d’autres politiques publiques sont visées : le logement, le transport... « Ma conviction et celle du ministre est que le principe d’une compétence partagée de la culture est pertinente et juste ».

David Martineau, adjoint à la maire de Nantes à la culture, se disait en faveur d’un champ d’expérimentation large, mais émettait des doutes sur la volonté décentralisatrice de l’état qui impose des contraintes financières aux collectivités. Aline Sam-Giao, directrice générale de l’Auditorium Orchestre national de Lyon et vice-présidente des Forces musicales, ajoutait : « Ce sera important dans ce projet de loi de poser la question de la concertation avec les professionnels. » Joël Brouch, directeur de l’OARA (Office artistique de la Nouvelle-Aquitaine), insitait sur la transversalité des politiques publiques, « la possibilité de nous adosser à des politiques innovantes, comme l’économie, la mobilité ».

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°465

Légende photo : Le forum du SNSP et de Forces musicales

Crédit photo : Philippe Anessaut