Aller au contenu principal

Infoscènes

Études de publics : quels enjeux ?

Infoscènes
Image
Virginie de Crozé

Enquêter sur ses spectateurs permet d’en comprendre la sociologie et les attentes afin de les fidéliser, mais aussi de capter de nouveaux publics.

Le monde du spectacle, et plus globalement de la culture, n’est pas très habitué aux études de publics. Un an après son ouverture, la Philharmonie de Paris a mené la sienne sur sa saison 2016-2017, avec le ministère de la Culture. Notamment parce que l’établissement a pour mission, le « développement de nouveaux liens avec les publics ». Laurent Bayle, directeur général de la Philharmonie de Paris, analyse : « Longtemps, les pouvoirs publics n’ont pas accordé une attention soutenue aux études de publics, malgré des enquêtes globales sur les pratiques culturelles. Ils sont le miroir d’une profession qui est méfiante vis-à-vis du contrôle et de l’évaluation. Il faut pourtant asseoir la réalité de son public, sinon on peut (se) raconter n’importe quoi et tout renvoyer à des causes extérieures. »

[…] Lire La suite dans La Scène n°98 – Automne 2020

Par Nicolas Dambre

Légende photo : Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec le public du Festival d’Avignon

Crédit photo : Christophe Raynaud de Lage

Comment attirer les actifs

Infoscènes
Image
Christiane Bouat

De nombreux programmes existent dans les salles pour aller au devant des publics empêchés. Aller vers de potentiels spectateurs actifs, hors dispositifs à vocation sociale ou éducative, s'avère plus difficile.

Aller au devant de nouveaux spectateurs est l'un des points centraux dans les missions des personnes en charge des relations avec les publics. Le public scolaire et les personnes précarisées sont des approches essentielles, notamment pour lever les freins sociaux et économiques à la sortie culturelle. Parmi les personnes bien insérées et actives aussi, nombreuses sont celles qui ne fréquentent pas les salles de spectacle. L'enjeu est fort pour la danse ou le théâtre, où les sorties sont moins spontanées que pour les concerts ; par méconnaissance des programmes, par manque de temps, ou parce que cela ne fait pas partie de leurs habitudes.

Peu d’établissements culturels disposent de dispositifs spécifiques pour aller vers eux. Le manque de relais sur le terrain rend le contact plus difficile avec ces publics à sensibiliser. « Dans les services de relations avec les publics, nous sommes en permanence confrontés à cette problématique du renouvellement des publics, affirme Christiane Boua, responsable des relations avec les publics des Francophonies du Limousin, à Limoges (87). Il n'y a pas de public plus ou moins difficile à aller chercher, mais, pour chaque type de public, cela interroge comment on le fait et dans quel but. Aux Francophonies du Limousin, nous pourrions nous contenter de notre public déjà fidèle, qui est relativement diversifié. Une partie de notre public a entre 25 et 40 ans, mais il ne constitue pas la majorité, et la question du renouvellement se pose à nous comme à toute structure. » 

[…] Lire La suite dans La Scène n°98 – Automne 2020

Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Christiane Boua, responsable des relations avec les publics des Francophonies du Limousin

Crédit photo : Christophe Péant

Directions : comment éviter les crises sociales

Infoscènes
Image
Marc Bouchet

L’arrivée d’une direction peut être source de tension dans une équipe. Des situations qui peuvent pourtant être évitées. Avis d’experts.

Les conflits entre personnels et directions ont été nombreux et médiatisés dans des établissements culturels, ces dernières années, notamment dans des centres dramatiques nationaux (CDN). Il y a deux ans, un conflit a opposé l’équipe de direction de Cécile Backès à des salariés à la Comédie de Béthune (62). à La Commune d’Aubervilliers aussi, où une partie de l’équipe conteste la direction de Marie-José Malis. Les raisons à ces tensions sont diverses. Elles peuvent-être liées à la manière dont la nouvelle direction a été nommée, si celle-ci n’a pas été bien expliquée ou justifiée, à un management brutal ou un changement trop radical et rapide du projet de la structure. L’histoire du lieu peut jouer lorsque les salariés s’y identifient fortement. La différence d’organisation du travail en compagnie et dans un lieu est évidemment aussi à prendre en compte. 

[…] Lire La suite dans La Scène n°98 – Automne 2020

Par Tiphaine Le Roy

Légende photo : Marc Bouchet, consultant

Crédit photo : D. R.

Municipales : le laboratoire vert

Infoscènes
Image
Nathalie Perrin-Gilbert

La forte poussée écologique aux dernières élections municipales engendrera-t-elle de nouvelles visions de politique culturelle ? Un premier mot d’ordre apparaît : convoquer des états généraux.

Des « assises de la culture » promises à Marseille dans le programme de Michèle Rubirola, un grand « forum des acteurs culturels » et même un autre « des relations culturelles avec des habitants volontaires ou tirés au sort » dans celui de Pierre Hurmic à Bordeaux (33), des « états généraux » à Lyon (69)... La culture va être objet de débats dans les prochains mois. Ces échanges tous azimuts viendront peut-être contrer ce qui a semblé manquer à Grenoble (38), aux mains d’EELV depuis 2014.

Bernard Garnier, coordinateur général du collectif de Troisième bureau se souvient : « Nous avons traversé ces six années avec une envie de dialogue dès le début de la mandature d’éric Piolle. On regardait son arrivée de façon positive et curieuse même si EELV n’avait jamais eu de grands discours sur la culture. Mais on s’est rapidement aperçu que ce serait compliqué ». Dans cette ville très endettée, la baisse de subventions attribuée aux Musiciens du Louvre notamment a fait couler beaucoup d’encre, poussant même Joël Pommerat à prendre la plume le 2 juin 2016 dans Libération pour dénoncer une politique « libérale et populiste ». 

[…] Lire La suite dans La Scène n°98 – Automne 2020

Par Nadja Pobel

Légende photo : Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la Culture de la Ville de Lyon

Crédit photo : D. R.

Les producteurs face aux annulations

Infoscènes
Image
Julie Berthon

Après les reports, les annulations. Alors que la reprise s’annonce lente, les producteurs sont toujours confrontés à de fortes incertitudes.  

Tous en sont pleinement conscients. La reprise sera longue, très longue. Et si, fin août, le gouvernement a lâché quelque peu de lest en rendant possible les spectacles en salle, pour un public masqué, la situation reste très précaire. Le rebond épidémique et l’hiver qui approche annoncent une saison très tendue, au cours de laquelle tout peut être envisagé. Le pire comme – espérons-le – le meilleur.

Pour Virginie Riche, directrice de Gommette Production, l’angoisse porte sur les représentations scolaires, sur lesquelles les recommandations du ministère de l’éducation nationale ne sont pas encore connues. « Elles représentent un pan énorme des activités des musiques jeune public, affirme Virginie Riche. Pour Gommette, cela représente 70 % à 75 % des dates que nous vendons. » Le bureau d’accompagnement L’Armada Productions, à Rennes (35), a vu 200 dates annulées de la mi-mars à la fin juin. La structure a inauguré un lieu de création fin 2019 et son modèle économique repose en grande partie sur l’activité de production. 

[…] Lire La suite dans La Scène n°98 – Automne 2020

Par Cyrille Planson, avec Tiphaine Le Roy

Légende photo : Julie Berthon, Vocal 26

Crédit photo : Chantal Bou-Hanna

 

Les SMAC se réinventent

Infoscènes
Image
Le Grand Mix

Les scènes de musiques actuelles (SMAC) s’adaptent et mettent en place des alternatives aux concerts debout en salle, toujours proscrits. À Dijon, la Vapeur va proposer des concerts en extérieur, tant que la météo le permettra. L’EMB Sannois (Val d’Oise) utilisera son toit-terrasse. « Au début, nous étions beaucoup à refuser d’organiser des concerts assis et masqués, mais nous avons conscience que la situation va durer. On ne peut pas ne rien faire. À nous, aux artistes et à leurs producteurs d’inventer d’autres formes que les concerts debout », avance Yann Rivoal, directeur de la Vapeur. Les concerts y seront plus courts, sans première partie, en configuration réduite et assise s’ils sont en intérieur. Le lieu a loué 300 sièges pour sa grande salle (1 200 places debout).

À Angoulême, la Nef envisage des concerts à la scène nationale. « Nous devons faire preuve de souplesse et d’agilité. Un concert de rap comme celui de Josman le 18 septembre devant 190 spectateurs n’est pas rentable pour l’artiste, vu ses frais techniques », estime Benjamin Jardinier, responsable de la communication de la Nef. Les quatre sorties de résidences prévues en septembre se feront en petits comités, soit 50 spectateurs assis. Au Havre, le Tétris propose son premier concert le 17 septembre, avec deux options : en extérieur ou bien en intérieur avec 240 places assises, selon les instructions de la sous-préfecture. Didier Super et Pierre-Emmanuel Barré avaient prévu de doubler leurs représentations, avant que la distanciation soit abandonnée pour les concerts assis « La situation financière est plus compliquée pour les producteurs et les artistes que pour les SMAC », confie Franck Testaert, le directeur du Tétris.

Les programmations seront très françaises après les reports d’artistes étrangers. Le Grand Mix, à Tourcoing, utilisera le bar de son club pour la grande salle et vice-versa afin que les spectateurs puissent boire un verre (assis) entre deux concerts. La salle diversifie ses propositions en formule assise, avec conférences ou projections autour de la musique. Son directeur, Boris Colin, comprend mal l’interdiction des concerts debout : « Nous avons le sentiment de deux poids deux mesures. Nos salles de concerts ne sont pas plus dangereuses que des centres commerciaux ou des métros. »

Nicolas Dambre

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°477

Légende photo : Le Grand Mix, à Tourcoing

Crédit photo : Emmanuel Poteau

Sauvetage à l'opéra

Infoscènes
Image
Martin Ajdari

Roselyne Bachelot a pris en main le dossier du sauvetage de l’Opéra national de Paris, grevé par une quarantaine de millions de déficit après les grèves de l’hiver et le confinement. Elle a accéléré le départ de Stéphane Lissner et la prise de fonction d’Alexandre Neef à compter du 1er septembre, bien que celui-ci reste aussi directeur général de la Canadian Opera Company (COC) jusqu’à l’arrivée de son successeur. Elle a présenté un plan d’aide lors de la passation de pouvoir. L’urgence relève en effet du domaine administratif et financier où le nouveau directeur général adjoint Martin Ajdari est à la manœuvre.

Celui-ci déclarait, lors de son audition au Sénat, le 13 juillet, à propos du déficit : « Nous étions théoriquement éligibles au chômage partiel, puisque nous avons plus de 50 % de ressources propres. Mais on nous a demandé de ne pas compenser un euro de perte de rémunération pour les salariés, contrairement à ce qui a pu se produire à la RATP ou la SNCF ou dans d’autres s’établissements publics. C’est un choix qu’il était difficile d’imposer aux salariés de l’Opéra. L’absence de recours au chômage partiel, pour une activité industrielle et commerciale comme celle de l’Opéra de Paris, peut représenter, vu la durée, 25 à 30 millions d’euros. »

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°477

Légende photo : Martin Ajdari

Crédit photo : D. R.

Premisses s’étend en Belgique

Infoscènes
Image
Claire Dupont et Raphaël De Almeida

Du 14 au 19 septembre seront présentés à Bruxelles, huit projets artistiques portés par des équipes issues d’écoles supérieures d’art dramatique françaises et belges. C’est la nouvelle version du cluster Prémisses, créé en 2017, lors de la nomination de Marc Le Glatin et Claire Dumont à la direction du Théâtre de la Cité internationale, à Paris (TCI). Les partenaires d’origine sont le Théâtre de Chelles (77) et le JTN (Jeune Théâtre national). Prémisses se présente comme un office de production artistique et solidaire, accompagnant la carrière de jeunes professionnels du spectacle vivant, pour les métiers artistiques, administratifs et techniques. Claire Dupont (épaulée par Raphaël De Almeida) et les associés du cluster présentent une sélection de projets à une quarantaine de responsables de scènes labellisées et organismes institutionnels. Les lauréats des trois premières années étaient Maëlle Dequiedt, le collectif Marthe, Roman Jean-Elie & Lucie Grunstein et Eddie D’Aranjo. Leurs créations, en production déléguée par Prémisses, ont été coproduites et/ou diffusées par des structures du réseau.

Le dispositif répond à l’urgence de créer qui anime les jeunes équipes, tout en leur laissant le temps d’intégrer un savoir-faire en production, diffusion, administration. Il associe des élèves du master 2 des métiers de la production théâtrale, à l’université Paris 3 que dirige Claire Dupont : « On les accompagne dans leur future compagnie, on les implante sur le territoire, on crée les alchimies avec des lieux et des collectivités où ils seront installés ». Raphaël De Almeida se réjouit : « Les deux premières sorties sont exemplaires. Le Phénix de Valenciennes a parrainé l’implantation de Maëlle Dequiedt avec le soutien de la Région Hauts-de-France. Le collectif Marthe s’implante en Rhône-Alpes avec le soutien du Théâtre du Point du jour (Lyon) et d’Arnaud Meunier (CDN de Saint-Etienne). » Cette édition 2020 de Prémisses associe Les Halles de Schaerbeek et le Théâtre Les Tanneurs, à Bruxelles. Des partenariats sont en cours avec le Festival de Milos, en Grèce, et l’Institut français de Berlin.

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°477

Légende photo : Claire Dupont et Raphaël De Almeida

Crédits photos : D. R.

Roselyne Bachelot, ministre de la relance ?

Infoscènes
Image
Roselyne Bachelot

Franck Riester n’aura pas échappé au phénomène d’usure accélérée qui frappe les ministres de la Culture. Arrivé sur des succès comme le déblocage de l’accord entre Canal+ et les organisations professionnelles du cinéma sur la chronologie des médias, il quitte sur l’enlisement de la réforme de l’audiovisuel. Surtout, il paraît avoir manqué de poids politique au moment où le secteur du spectacle vivant est dévasté par la crise de Covid-19. C’est ce poids politique qui donne de la valeur à la nomination de Roselyne Bachelot, au-delà de sa popularité médiatique et de son franc-parler. Elle est l’une des rares ministres de la Culture à avoir une solide expérience de ministre à son arrivée Rue de Valois. Un atout dans les relations avec les administrations centrales du gouvernement.

Ses débuts en politique remontent à 1982, comme élue départementale du Maine-et-Loire. Elle a été députée de 1988 à 2002, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, mais aussi élue européenne et surtout trois fois ministre, auprès de Jean-Pierre Raffarin, puis de François Fillon. Son mandat à la Santé sous Nicolas Sarkozy, réhabilité à la lumière de la crise de Covid-19, rehausse sa crédibilité. « Une personnalité de premier plan pour porter les grands dossiers », salue l’Adami. « Son expertise et son expérience politiques ainsi que sa passion pour l’opéra et plus largement la création et la culture seront des atouts incontestables », applaudit la SACD.

Reste à confronter sa motivation aux réalités d’une durée limitée à 23 mois. C’est cette fugacité ministérielle qui préoccupe, au Syndeac : « Nous avons beaucoup de chantiers en cours, nous attendons qu’ils soient traités dans la continuité et avec de la réactivité, réagit Nicolas Dubourg. Dans une situation de crise, le moment n’est pas à une remise à plat et une réanalyse. » Les syndicats d'entrepreneurs du spectacle vivant privé saluent la nomination de Roselyne Bachelot et souhaitent des « états généraux des industries culturelles et créatives » avec, pour ligne d’horizon, un plan de relance sectoriel « massif ».

Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°476

Légende photo : Lors de la passation de pouvoir, le 6 juillet

Crédit photo : D. R.

La grande inconnue du mécénat

Infoscènes
Image
Big Sisters

L’inquiétude est montée rapidement : dès l’annonce du report de la Biennale de danse de Lyon, la menace d’un retrait des mécènes a plané sur les finances des manifestations. Pour la Biennale, le manque à gagner est de près de 250 000 €. à la fédération France Festivals, les adhérents consultés (60 % ont répondu) expriment un haut niveau d’incertitude sur le mécénat. Pour les festivals qui ont annulé leur édition, 30 % des mécènes maintiennent leurs aides, 20 % se désisteront et 50 % n’ont pas de visibilité. Les festivals qui tiennent une édition en 2020 avec report ont 17 % de mécènes qui ne se réengagent pas, autant qui maintiennent et 66 % pour lesquels la décision n’a pas été prise. Pour les organisateurs qui ont construit une offre allégée ou adaptée à la crise, le maintien des engagements se situe à 40 %, mais 17 % se retirent totalement.

La situation est inquiétante pour la danse car les mécènes qui s’y intéressent sont rares et les fondations qui s’y consacrent se comptent sur les doigts d’une main. La Fondation Hermès va poursuivre son activité et en particulier New Settings. Mais les spectacles de ce programme vont s’étaler jusqu’au printemps. Et le spectacle de Mohamed El Khatib, qui met en jeu des gardiens de musée, est reporté d’un an. Un autre acteur majeur est la Fondation BNP Paribas. En 2020 et depuis le début de la crise, elle a renouvelé plusieurs soutiens, comme l’Opéra national de Paris, le Festival Variations du Lieu Unique de Nantes, le Lille Piano(s) Festival / Orchestre national de Lille ou la Fabrique du Théâtre national de Chaillot, jusqu’en 2023 pour ces quatre. Elle a réaffirmé son soutien à Airelle Besson, Anne Paceo, à la Hofesh Shechter Company, à Yoann Bourgeois ou la Biennale des arts du cirque de Marseille en 2021. Elle soutiendra la compagnie L’Immédiat de Camille Boitel et Sève Bernard ainsi que Le Plus Petit Cirque du monde, à Bagneux, en lien avec BNP Paribas Real Estate, pour accompagner l’émergence et l’insertion de jeunes artistes via la « Pépinière Premiers Pas ».

Le soutien direct de  la Fondation BNP Paribas concerne plus de 25 artistes (10 musiciens de jazz et 17 compagnies de danse et cirque), ainsi qu’une quinzaine de structures dédiées à ces disciplines. Les moyens des fondations seront affectés par la dégradation de l’économie, mais il n’apparaît pas, pour le moment, de désengagements significatifs. Comme le souligne la Fondation Fluxum qui intervient principalement sur la danse entre la Grèce et la Suisse, les interruptions et les reports d’événements affectent l’activité des fondations.

Philippe Verrièle et Yves Perennou

En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°476

Légende photo : Big Sisters, de Théo Mercier et Steven Michel, dans le programme New Settings.

Crédit photo : D. R.