Crise : quel rôle peut (et doit) jouer la DGCA ?

    Christopher Miles

    Après un an et demi de crise, la DGCA est plus que jamais à la manœuvre, avec des urgences à traiter et la nécessité d’en anticiper la sortie. Tour d’horizon des grands dossiers du moment.

    Un retour à la normale… en 2023 ?
    Au ministère de la Culture, la Direction générale de la création artistique (DGCA) est sur le pont, avec à sa tête Sylviane Tarsot-Gillery tout d’abord, puis Christopher Miles, qui lui a succédé en février dernier. La direction a conçu et coordonné au-delà des aides nationales (chômage partiel, fonds de solidarité...), combinées aux aides transversales dirigées vers les structures culturelles. La DGCA est, comme tout un chacun, dans le flou le plus complet quant au terme de cette crise. Christopher Miles, l’actuel directeur de la DGCA, imagine que « le retour à une situation équivalente à celle de 2019 sur le plan économique pour le spectacle vivant n’est envisageable que début 2023. Cependant la fréquentation a repris fort heureusement ouvrant des perspectives prometteuses, nous l’espérons ». L’année 2023 permettra aussi d’évaluer les changement de pratiques et de modèle économique qui découleront de la crise. D’ici là, il faudra encore négocier avec Bercy, dapter les dispositifs et peut-être apporter une réponse aux structures les plus affaiblies par les baisses de fréquentation et, peut-être, une position en retrait de certaines collectivités au moment de livrer les budgets 2022.

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    Par Cyrille Planson

    Légende photo : Christopher Miles, directeur de la DGCA.

    Crédit photo : Julien Pebrel