Billetterie dématérialisée à La Folle Journée

    La Folle Journée

    La prochaine édition de la Folle Journée, sur le thème de l’exil, proposera pour la première fois deux coproductions avec le Lieu Unique qui accueillera Nicolas Horvath et Nils Frahm.

    La Folle Journée proposera 288 concerts (293 l’année dernière) et son budget est à l’étiage, à 4,7 millions d’euros. Les dépenses de sécurité explosent, à 130 000 euros contre 65 000 voici trois ans. Les subventions de collectivités restent stables, hormis la Région qui réduit de 10%, à 180 000 €. Le mécénat se maintient à 690 000 euros. «Nos partenaires sont fidèles, même s’il y a des contraintes en fonction de la conjoncture. Mais le soutien des entreprises locales reste fort», se félicite Joëlle Kerivin, la directrice générale.

    147 000 billets ont été mis en vente dès le 16 décembre (155 000 l’année dernière). La Folle Journée est passée à une billetterie entièrement dématérialisée avec un système fourni par Rodrigue, partenaire depuis deux ans. L’achat par Internet représente désormais 80% des billets.

    Le plus grand nombre de concerts se déroulent dans les salles de la Cité des congrès, mais le festival développe aussi depuis trois ans des accueils, en partenariat avec les communes de la métropole. Il y aura 14 concerts de ce type cette année.

    Une autre nouveauté est l’arrivée d’une tarification réduite à 50% pour les moins de 26 ans et ceux en situation de minima sociaux. L’éventail de prix en tarif plein va de 8 à 30 euros et le prix moyen est de 13,60 €. «Moins de 40 concerts se situent au dessus de 20 euros sur 288, relève Joëlle Kerivin. Mais même un tarif de 8 euros pour une famille de quatre pouvait être un frein. Un demi-tarif pour les enfants, c’est plus juste et équitable.» S’y ajoutent les tarifs solidaires à 4 € pris en charge par les partenaires du fonds de dotation. Celui-ci a un budget de 160 000 euros pour les actions culturelles et voit cette année l’arrivée de la fondation Malakoff-Médéric. 8 500 à 9 000 personnes (dont les scolaires) en bénéficient.

    YVES PERENNOU

    (En partenariat avec La Lettre du Spectacle du 5 janvier 2018)

    Crédit photo : D. R.