Gérer l’urgence à l’entrée en salle

    Valérie Gondouin

    Entre les retardataires, les enfants trop jeunes et les listes d’attente, gérer le stress à l’entrée en salle requiert des règles claires et un peu de doigté.

    Dans la plupart des théâtres, c’est aux artistes qu’on demande la possibilité de faire rentrer des retardataires. Le régisseur général a souvent tout pouvoir d’entrée et de sortie, en fonction de ce qui se passe au plateau. « Notre désir d’accueillir les spectateurs non ponctuels s’adapte aux consignes des artistes. Cela ne concerne que notre grande salle, car l’entrée dans la petite se faisant sur le plateau rend la chose impossible. Ils perdent l’attribution de la numérotation et sont placés dans le haut des gradins », expose Valérie Gondouin, directrice de la communication et des relations publiques à la Comédie de Colmar.

    « Le plus important, pour Claire Masure, responsable des relations avec les publics au Manège de Reims, est d’adapter les consignes à chaque spectacle afin de les faire pénétrer à des moments propices. »De nombreuses maisons ne commencent d’ailleurs jamais à l’heure dite et pratiquent un « battement de retard » oscillant entre 5 minutes (La Manufacture de Nancy) et 10 minutes (Le Manège ou La Filature). Au TNS, on ouvre même les portes de la salle 20 minutes avant le début des pièces pour fluidifier l’entrée au maximum.

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    Par Thomas Flagel

    Légende photo : Valérie Gondouin, directrice de la communication et des relations publiques à la Comédie de Colmar

    Crédit photo : D. R.