Evaluer la consommation d’un spectacle

    LS107 - David Morel

    Il y avait d’abord un rêve : organiser un concert sans être relié à un réseau électrique ni à un groupe électrogène. Autrement dit : monter un spectacle autonome en électricité. Un rêve commun au label et tourneur Jarring Effects, basé à Lyon, et à l’association Ozium. Cette dernière a monté le festival O’Zenergie en 2017 et 2018. « La deuxième année, 51 % du festival est alimenté par de l’électricité solaire. C’est de là que viennent les projets MobilVolts et SoWatt ?! », raconte Zoé Lebard, directrice générale de MobilVolts. Cette société conçoit, installe et loue des systèmes photovoltaïques, notamment dans le domaine culturel. Présent lors de ces festivals, David Morel, gérant de Jarring Effects, travaille avec MobilVolts pour organiser des spectacles en autonomie. C’est le cas d’un concert en juin 2021 à Lyon, pour lequel les lumières et la sonorisation sont alimentées par des batteries chargées grâce au soleil en journée. « La scène avec ses retours n’a consommé que 500 watts, avec une limitation du son à 90 décibels, explique-t-il. Nous avions utilisé une sonorisation basse consommation élaborée par Lu Sound. Mais s’est vite imposée la nécessité d’un simulateur, car on se pose beaucoup de questions sur la consommation de chaque élément du matériel, selon ses caractéristiques et son utilisation. »

    [...]

    Lire la suite dans La Scène n°107 - Décembre 2022

    Par Nicolas Dambre

    Légende photo : David Morel, gérant de Jarring Effects

    Crédit photo : D. R.